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et qu’il faille en venir aux derniers arguments. Il semble au premier abord, que ce soit chose impraticable qu’une jeune fille de seize à vingt ans puisse humilier, en la mettant demi-nue, ou toute nue, et la dompter en la fouettant vertement, une femme de vingt à trente ans. Cela est pourtant généralement assez facile. La seule menace de chasser, sans certificat, une fille ou une femme qui, sortant de chez vous, va se trouver dans la rue fort embarrassée de sa personne, lui donne le frisson, et elle est heureuse le plus souvent d’accepter la transaction qu’on lui offre. Quelquefois, la présence de la maîtresse de la maison suffit pour l’empêcher de se révolter.

Dans la maison de lord M., le maître assistait parfois, à mon insu, aux séances de la verge, caché avec lady M., ou tout seul quand celle-ci était sortie. C’est même à cette présence dans l’alcôve voisine, que je dois ma fortune.

J’ai eu à fouetter assez fréquemment mes trois élèves pour des fautes peu graves, il est vrai et par conséquent toujours peu sévèrement ; d’ailleurs, tout en me conformant aux recomman-