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hache la fente dans toute son étendue, et elle disparut.

Eloa de Wright hurlait encore deux heures après quand on vint la délivrer. On la rapporta dans la nuit à son domicile de Londres, plongée au moyen d’un narcotique, dans un sommeil, qu’on mit sur le compte de l’ivresse, chose que les servantes acceptèrent comme toute naturelle, l’ayant déjà vue ramener dans un état semblable d’ébriété.

Elle resta trois mois sans reparaître, attendant sans doute, pour se remontrer, que les stigmates du honteux traitement qu’elle avait subi, eussent disparu ; puis, un beau jour, elle reprit sa brillante existence d’autrefois.

Un gentleman, qui a acheté ses faveurs depuis sa réapparition, raconte à mon mari, qui n’a rien de caché pour moi, qu’Eloa était toujours la plus délicieusement voluptueuse des pécheresses : et comme mon mari, qui est au courant de l’histoire d’Eloa, lui demandait certains détails intimes, il lui a répondu, qu’outre les merveilleuses beautés de la superbe pécheresse, qu’il