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tombe brutalement, assommant la chair comme une massue, et froissant le satin au milieu des cris épouvantables que la souffrance arrache à la victime affolée. Bientôt toute la surface endolorie est boursouflée de cloques, et présente un aspect pitoyable. Le nerf cingle maintenant la partie vive entre les cuisses, ensanglantant les bords.

Lady Férox reprend le martinet, et recommence la cuisante des lanières, en remontant des pieds à la croupe et des hanches à la nuque ; puis par devant, en commençant par la gorge, qui bondit sous les atteintes, sur le nombril, sur le ventre, sur la toison, entre les cuisses, ce qui augmente l’intensité de la douleur, et fait pousser à la victime d’affreux rugissements. Après une heure de ce supplice, lady Férox reprend devant la toison, au milieu des hurlements de l’épilée, l’opération commencée la veille. Quand le bourreau laisse son ouvrage, on voit quelques éclaircies.

La prisonnière est rapportée dans sa geôle, d’où on la retire le lendemain pour recommencer