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punir de ses écarts. Sans me dire le motif qui le guidait, il me proposa de venir fouetter sa moitié chez lui tous les jours, pendant une semaine, du lundi au samedi inclusivement ; fidèle observateur de la loi du Seigneur, il lui faisait grâce du dimanche.

À l’heure indiquée, le lundi, je me trouvai sur les lieux. On me conduisit dans une chambre isolée, où lord X. m’attendait en compagnie de sa noble épouse. Il avait fait ample provision de verges ; j’en comptai six faisceaux, noués de rubans de plusieurs couleurs sur une table.

— Vous voyez ces verges, me dit lord X. ; pour gagner la somme promise, vous devez les user sur le derrière de lady X., que voici, à raison d’une par jour.

Je me gardai bien de refuser, non pour le gain, que je me promettais de mettre dans le tronc des pauvres, mais parce que la flagellation d’un cul de femme, surtout d’une dame titrée, récalcitrante, est un vrai régal de gourmet, et que le sujet de mes expériences était une ravissante lady, dans la fleur de la jeunesse et de la