Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/226

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et cette seconde distribution sera une vraie torture pour la coupable, qui ressentira longtemps après le châtiment les bons effets de la verge.

Si la coupable est incorrigible, on peut reprendre la correction le lendemain, ou même la faire durer plusieurs jours. Mais, dans ce dernier cas, je recommanderais l’emploi du martinet ; les lanières, sans entamer la peau, causent des souffrances intolérables ; non-seulement on peut cingler sans inconvénient les parties les plus sensibles de la chair ; ainsi, la surface interne des cuisses, dont l’épiderme est plus doux et plus sensible que la peau des fesses, peut très-bien supporter quelques coups de lanières, qui piquent vivement cette partie tendre et sensible.

Des mégères féroces se servent, dit-on, de martinets, dont les lanières sont munies de petites pointes métalliques ; je ne puis pas croire à une semblable cruauté inutile, à moins que chez les peuples sauvages ; d’autres ne laissent leur victime, que quand leur postérieur est haché comme de la chair à saucisses ; d’autres enfin usent une cravache sur le cul de la coupable. Puisque nous