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maîtresse un regard foudroyant, mais sans faire un mouvement.

— Il va donc falloir que je vous fasse tenir comme une petite fille. Encore une fois, venez vous faire fouetter de bon gré, ou je vais vous hacher comme de la chair à pâté.

Marthe Labriche ne bouge toujours pas. Ses yeux, brillants comme des escarboucles, lancent des éclairs. Mrs. Switch fait signe aux conférencières, qui accourent lui prêter main-forte : elles la saisissent et la maintiennent ; une de ces dames la tient par les poignets par derrière, deux autres la forcent à s’incliner, penchée en avant, le nez vers la terre, pendant que Mrs. Switch relève les jupes, repousse la chemise et ouvre le pantalon ; mais la jeune femme se débat avec une telle vigueur et si désespérément, qu’il faut renoncer à la fouetter ainsi. On laisse retomber les vêtements, on la met debout, et, pour en avoir plus facilement raison, on essaie de la dépouiller complètement. Ce n’est pas chose facile ; on lui retire le corsage, non sans peine, car elle résiste violemment, sa gorge haletante bondit sur sa poitrine,