Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/191

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de l’institutrice, au cas où elle aurait besoin de ses services.

Néanmoins, après le départ de celle-ci, réfléchissant sur ce qu’il savait du caractère vindicatif de la dame en question, il ne tarda pas à se convaincre que l’institutrice lui avait donné un bon avis. Au lieu de s’embarquer seul, comme il en avait l’intention, il résolut de se faire suivre de son valet de chambre John, un solide gaillard, aux muscles d’acier, qui n’aurait pas boudé devant les plus renommés boxeurs de profession.

Le lendemain, à midi, le maître et le valet partaient ensemble pour la maison de campagne, et, chemin faisant, Sir Evrard donnait à John ses instructions pour le plan qu’il projetait.

Arrivés à destination, ils se séparaient devant la maison, Sir Evrard entre tout seul dans l’habitation, John reste caché derrière des massifs, attendant l’appel de son maître. Celui-ci, sans avoir rencontré personne, étonné de la solitude inaccoutumée de la maison, entre dans le vestibule, et pousse un bouton pour annoncer sa visite. Aussitôt une femme de chambre paraît, et, après