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les coups soient cinglés mollement ; mais la peau est si tendre et la cuisson si vive, que la moindre atteinte se fait vivement sentir. Bientôt le nez de la fouetteuse palpite, sa gorge se soulève, ses lèvres s’entr’ouvrent et elle s’affaisse, en souriant délicieusement.

Hercule reparaît, va chercher une chaise, qu’il porte auprès du groupe ; il s’assied dessus, battant l’air de son priape quillé. La fouetteuse relève ses jupes, enjambe la cheville à reculons, et présente sa grotte enflammée au boute-joie, qui, dirigé d’une main sûre, met la tête dans l’ouverture entrebâillée ; la croupe s’abaisse sur la quille, qu’elle engloutit jusqu’à la garde. D’abord la cavalière se met à voyager sur le bâton, montant et descendant, puis elle reste assise, sans faire un mouvement ; seul le bras qui manie la verge se remue, agitant le corps de l’embrochée ; Hercule allonge un bras, porte sa main sur le devant, et se livre du bout d’un doigt agile à un voluptueux frottement. La fouetteuse qui veut terminer brillamment sa double carrière, excitée diversement, cingle la tendre