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lui retire son bandeau, et l’envoie se faire soigner son postérieur meurtri. Elle pousse le bouton d’une sonnerie ; puis elle vient prendre la seconde coupable par la main, et la conduit vers un large fauteuil muni de courroies. C’est une appétissante jouvencelle de seize à dix-sept ans, blonde et rose, avec des rondeurs juvéniles du plus séduisant relief.

— Miss Hoghart, vous savez à quoi vous ont fait condamner vos vilains penchants ; la punition sera sévère ; mais la première fois qu’on vous surprendra à de pareilles vilenies, on vous reconduira chez Mr. le Comte, votre père, qui fera de vous ce qu’il voudra.

Pendant qu’elle l’attache agenouillée sur le bord du fauteuil, par les bras et par le haut du corps et par les jambes écartées, la porte s’ouvre devant un beau gaillard, brun, solidement charpenté, et de haute taille. Il sait sans doute ce qu’on attend de lui, car après ravoir verrouillé la porte, il s’avance sur la pointe de pieds, chaussés de bas ; il a pour tout vêtement sa chemise, et un caleçon de filoselle collant, soulevé en un