Tous les yeux se détournent du corps nu de Margaret, pour se braquer sur celui de la Lionne, quand celle-ci n’a plus que ses derniers voiles, guettant l’apparition des merveilles découvertes ; son élégant pantalon descend, et glisse jusqu’à ses pieds, puis, sa chemise de fine batiste remonte, et d’un geste brusque elle la lance par-dessus sa tête, découvrant soudainement son beau corps de marbre rose, couvert, des genoux à la figure, d’un fin duvet de pêche vermeille, qui habille la chair d’un velours satiné ; ses superbes seins, hardiment dressés, coupés de deux roses épanouies, s’écartent l’un de l’autre ; ses bras ronds et fermes, semblent taillés dans la pierre, ses épaules carrées semblent faites pour porter les plus lourds fardeaux, ses cheveux d’un blond-ardent, tordus en torsade sur la nuque puissante, jettent des rayons lumineux ; le buste audacieusement cambré, va en s’amincissant jusqu’à la fine taille, au-dessous de laquelle deux hanches saillantes donnent naissance à deux cuisses aux rondeurs exquises, d’une puissante architecture deux jambes moulées et deux petits pieds de fabrique espagnole soutiennent le superbe édifice.