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de et rose, l’autre brune de peau et blonde ardente de poil ; Margaret, humble et timide, avec ses grands myosotis si doux, Morena la tête haute, avec ses grands yeux noirs vifs et brillants. Sans les connaître, personne ne s’y tromperait, et l’œil le moins exercé distinguerait facilement la fière Lionne de la timide gazelle ; toutes deux sont de même taille, et également pourvues de séduisantes rondeurs aux bons endroits.

— Morena, dit lady Fairbottom, je vous remets entre les mains de lady Lovebirch, notre présidente, vous lui obéirez comme à moi-même.

Morena s’incline en signe d’assentiment.

— Voici ce que j’attends de vous, Morena, dit à son tour lady Lovebirch. Vous voyez à côté de vous la blonde et timide Margaret, qui est ma servante dévouée ; elle a cependant mérité le fouet, pour des raisons que vous n’avez pas besoin de connaître. Vous sentez-vous la force de le lui donner sur vos genoux, sans l’aide de personne ? La pudique jeune fille ne s’y prêtera peut-être pas volontiers, elle n’aime guère à