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siers, qui se tordent de douleur, tandis que leurs propriétaires hurlent à l’unisson.

Le colonel qui venait de finir sa troisième charge, veut en pousser une quatrième ; sa monture haletante, après avoir soufflé un moment, ayant repris haleine, il recommence à charger, moi toujours en croupe. En ce moment les horse-guards, animés prodigieusement par leur stimulant exercice, manient la verge si rudement, que la peau s’entaille à chaque coup, au milieu des rugissements des fustigées, dont les fesses bondissent comme des vagues, soulevées par les vents. Heureusement pour les postérieurs malmenés, que le colonel arrivait à l’étape, ce qui me permit de mettre pied à terre, et d’aller arrêter la marmelade que les soldats allaient faire de ces beaux culs meurtris.

Ils s’arrêtent au premier signal : je leur donne l’ordre d’emporter les victimes dans leur chambres respectives, me souciant peu de ce qui arriverait là-haut. Comme elles devaient partir le lendemain, peu m’importait que leur supplice se terminât pour elles par un peu d’agrément ; il