Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/141

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de ces belles demoiselles sur vos genoux, pour lui donner le fouet sur son cul nu, comme à une petite fille, d’abord avec vos belles mains larges et calleuses, puis, quand la peau vous brûlera les doigts ; vous prendrez cette belle poignée de verges, qui est à votre côté sur le fauteuil et vous leur en donnerez jusqu’à ce que je vous arrête. Je suis là pour surveiller vos faits et gestes. Si je suis contente de vous, il y a dix guinées pour chacun ; si, au contraire, vous me mécontentez, au lieu des guinées promises, vous aurez des nouvelles fraîches de votre colonel. Allez, commencez votre besogne !

Je passe dans l’alcôve m’attend mon cousin, le colonel, assis sur un fauteuil, roulé auprès de le porte vitrée. Il me prend sur ses genoux, et tous deux, la figure rapprochée, nous ouvrons de grands yeux, pour ne rien perdre de l’émoustillant spectacle qui se déroule en face.

Les trois horse-guards, après avoir attaché les poignets des servantes derrière le dos, les emportent, malgré leur résistance et leurs cris de détresse, vers les fauteuils. Là, en un rien