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enfin de ma contemplation, pour aller prendre un martinet dans ma commode ; pendant ce temps, lady X. commence à fesser le superbe postérieur pour le préparer à recevoir les lanières ; sa main caressante faisait plus de bruit que de besogne, se reposant chaque fois tendrement sur le doux satin, et quand je reviens avec l’élégant martinet, qui doit châtier la délinquante, les fesses n’ont pas changé de couleur. J’applique, moi aussi, quelques claques peu sévères, puis un peu plus fort ; et, faisant les honneurs de l’home à lady X., je lui présente le martinet.

Lady X. se met aussitôt en position devant le bel objet condamné. Comme je ne veux pas rester oisive, pendant que mon amie va couvrir le beau cul de roses, je me mets en posture d’en effeuiller une de mon côté. Nous n’avions ni Nana, ni Margaret à notre disposition, mais nous possédions aussi quelques notions de l’art exquis de plaire, et nous les employâmes à tour de rôle avec assez de succès, pendant plus d’une heure. Ployée dans les ténèbres, je ne voyais rien de ce qui se passait autour de moi, mais