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et à l’exciter. En appelant les choses par leur nom, on peut tout dire et se soulager en même temps.

Quand j’ai à fouetter un beau cul offrant de la résistance, et dont la propriétaire est une femme faite, je ne m’amuse pas à lui mâcher les mots, et je la traite en paroles aussi vertement qu’en action.

Pour donner aux verges toute l’éloquence qu’elles comportent, il est indispensable de les appliquer d’abord légèrement, en accentuant progressivement la sévérité, pour arriver à la fin de la correction avec une réserve de coups, qui torturent la patiente, qui s’en souvient longtemps.

Le martinet, que j’emploie quelquefois, me sert à fouetter une coupable, toute nue, du haut en bas du corps ; on peut s’amuser à promener les lanières des épaules aux chevilles, et même à remonter par devant jusqu’à la gorge, en cinglant la patiente à l’aller et au retour aux endroits sensibles, sur la peau des cuisses, en s’arrangeant de façon à la piquer vivement, sans la déchirer.