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occuperons pas dans cette conférence. Le martinet, en grande vogue en France, est peu usité chez nous ; je ne dédaigne pas cependant d’en faire usage à l’occasion. Je me sers quelques fois de la cravache dans des cas très graves, mais à petites doses, quelques cinglées seulement, pour terminer un châtiment sévère. Il ne serait pas prudent de l’employer pour une longue correction ; on risquerait, même en s’en servant modérément, d’abîmer le postérieur le plus dur, vite haché par le fâcheux instrument. Quelques dames cruelles ou jalouses s’en sont servies pour exercer des vengeances raffinées, mais la cruauté étant bannie de nos châtiments, nous n’en faisons qu’un usage très-rare et très-modéré.

La main suffit généralement pour les petites filles. Les fautes des gamines n’étant jamais très-graves, la correction ne doit pas être très-sévère. Cependant dans les cas de récidives, on peut et on doit leur donner la verge sévèrement, mais il faut savoir s’arrêter, avant d’avoir endommagé le petit cul flagellé. On peut faire