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tressaillements, et je crois voir un œil humide se voiler, mais ce n’est qu’un éclair. Enfin, j’installe ma belle Nijni sur le bord du lit, et agenouillé devant le labyrinthe de Cypris, je contemple des beautés qui, cachées d’ordinaire, s’étalent ainsi dans tout leur éclat, sous mes yeux ravis. J’entr’ouvre du bout des doigts les jolies portes closes, fermées sur le divin bouton, qui apparaît frais et vermeil, tout petit, enfoui dans la chair rosée, je l’agace du doigt, et quand je le vois s’agiter, je le reprends entre mes lèvres, je le sens grossir ; il n’est donc pas insensible, le cher petit bouton. Je le caresse ainsi longtemps, et quand le moment propice me semble venu, quand il s’émeut sous mon baiser, je me lève, la verge au vent, et je me glisse entre les cuisses écartées. La belle se prêtant volontiers à mes caprices, met ses jambes sur mes épaules, m’en faisant une ceinture, et me