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s’élance vers le groupe, la main levée, et leur distribue, en sautant de l’une à l’autre, des salves nourries de claques bien appliquées, qui rougissent le satin, et qui réveillent les mignonnes, qui sont vite debout. Les soubrettes, qui ont quitté leurs instruments, et qui sont encore enragées de rut, bien qu’elles aient pris part à la fête, ça se voit à la rosée qui couvre leurs cuisses, s’enlacent, se frottent les chairs comme des chattes amoureuses. La princesse se jette sur le groupe, arrache Lola au trio, et l’entraîne vers le lit de repos, où, prenant le dessous, elle fait mettre la soubrette sur elle, et les mignonnes, ainsi isolées, se gamahuchent à qui mieux mieux. Blanche a conduit Mina dans un coin, où elles échangent l’une sur l’autre des caresses réciproques ; Agnès est sur Lison dans la même posture. La comtesse, voyant mon membre un peu mollet, le prend d’abord dans sa main, puis le met dans sa bouche. Le gaillard, repris soudain d’une belle ardeur, se quille menaçant. La comtesse le laisse, le contemple, et s’en approche ; puis, tout debout, elle cherche à le mettre dans sa gaine. Ployé sur les genoux, je l’aide à l’intro-