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CÉSAR FRANCK

du servilisme humiliant que cette influence entraînait avec elle. Ils ne sauront conserver de cela assez de reconnaissance envers leurs aînés et ne pourront mieux la leur témoigner qu’en répandant toujours davantage les grandes traditions qu’ils leur ont conservées en leur enseignant qu’elles dépassaient les hommes et les succès individuels[1]. »

Et je ne puis mieux terminer, ce me semble, qu’en citant cet hommage rendu publiquement et officiellement à l’artiste de génie qui fut aussi un ferme croyant :

« Et maintenant, le voilà à sa place, dans le chœur des génies immortels qui seront nos répondants auprès des âges futurs et constituent peut-être, après tout, la raison d’être et la justification de l’humanité en ce monde[2]. »




  1. Paul Dukas, La Chronique des Arts 1904 no 33.
  2. Extrait du discours de M. Henry Marcel, directeur des Beaux-Arts, à l’inauguration du monument de César Franck, le 22 octobre 1904.