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NOTES.

C’étaient des citoyens chargés par la république d’équiper à leurs dépens une ou plusieurs galères.

[10] L’Aréopage était un tribunal d’Athènes, fameux dans l’antiquité^ célèbre par la sagesse et l’équité de ses décisions. Les aréopagistes connaissaient sur-tout des crime& capitaux ; on les chargeait quelqueroie extraordinairement de cjuses importantes qui intéressaient l’état.

[11]Dix mille écus.

[12] L’archonte était le chef de tous les autres magistrats, ou plutôt le chef de toute la république d’Athènes ; sa iuridiclion s’étendait sur tout ce qui concernait la justice et la police ; c’était par son nom que se dataient les actes publics et les évtnemens. Il changeait tous les ans.

[13] Hégémon, ministre d’Athènes. 11 est parlé d’un Hégémoa dans le discours de Démosthène ; c’est probablement le même dont il est ici question. — Prytanie. On appelait prytanie le tems pendant lequel présidaient les cinquante sénateurs de chaque tribu. — Eubutiu. C’est probablement le même Eubulus dont il est parlé plusieurs fois dans les discours de Démosthène et d’Eschine.

[14] Athènes, et en général rAttique, se dicisait en tribus, en tiers de tribus et en bourgs.

[15]Les dix tribus d’Athènes empruntaient leurs noms de dix héros du pays. Pandion, cinquième roi d’Athènes, donnait son nom à la tribu Pandionide.

[16] Pnyce, lieu où le peuple d’Athènes tenait quelquefois ses assembk’es.

[17] Les fêtes de Bacchus étaient de deux sortes, les grandes et les petites. Les grandes tenaient un des premiers rangs entre les fêtes le » plus solennelles des Athéniens ; elles se célébraient dans la ville vers le printems, et se nommaient Dionysia ; les petites se célébraient en pleine campagne vers le tems de l’automne, et s’appelaient Lenœa. — Plus bas, aux temt des nouvelles tragcdUs. Quelque tems avant les grandes fêtes de Bacchus, les poëtes tragiques produisaient les nouvelles pièces qu’ils avaient composées pour disputer le prix. Il y avait des juges oonimés par l’état pour juger du mérite de ces pièces. Ou les jouait devant eux, et même en présence du peuple, mais apparemment sans beaucoup d’appareil. Lf s juges donnaient leurs suffrages, et la pièce qui avait la pluralité de* voix, était déclarée victorieuse, couronnée comme telle, et représentée avec beaucoup de pompe aux frais de la république. On ne laissait pas de représenter aussi celles qui n’étaient qu’au second ou au troisième rang. Ces pièces se jouaient pendant les fêtes, et se nommaient les nouvciUs trugidiet.