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7. fe redreffent par les bons ou mauwuais exemples ,&ileft de tres-conftante experience, qu'ils {e formér ordinairement fur iles mœurs deleurs Curéz. Fo

Q'andils voudrontils pourontayfementfcauoir leer4d no:….ore de condénations porteés parles Anciens Canons de l’Eglife contre ces deux crimes enormes & les punmitions srdonneés a ceux qui les commettoient : ils apprendront côwe autrefois le Diacre ou le Preftreconuaincu d’impurt- té eftoit auffiroft dépolé , dégradé & priué de la Commu- nion mefmes à larticle de la mort. 2lacuit illum necin die mortis babere communionem, Er quoy qu'il y ait des Contciles qui ont permis aux Ecclefiaftiques de demeurer aucc des fémines dontla parenté fut fi proche ou l’Aage fi eloygné qu’il ne pâtraifonnablament y auoir de foubion, ncancmoins les defordres depuis arriués ont fait ofter telle liberté,ainfi quon voir au Con £7 hiberdum de cohabit Cieric. @ mulier, qui dit en termes formels ne fucerdos. feminas illas quas Canones concedunt, matrem, ami. tam, fororem, retincat quia infligante diabolo € in illis fcelus perretratum reperitur,aut ctiam in pedif. feauis earumdem, Det:fion fortifiée de tant de pareilles. authoritez qu’il faut vne opiniatreté diabolique pour ne s’en pas laifler conuaincre. Enquoy chacun adnure la rete- nue de S, Auguftin qui ne voulut iamais loger chezluy fa. propre fœur. bien qu’il n’en pât craindre dereproche, par ce [difoic-il ]qu'’il neftoit pas frere de toutes celles qui la viliteroient,Ce qui entre autres cft raporté par S.Gregoire our vne raifon bien autentique. | :

Les exces de bouchene font pas moinsen horreur aux’ ?eres de l'Fglife que le crime precedent ,ils-n’ont pas fim- lement deffendu la crapule , mais S, Paul-interdit mefme 2 trop grande chereauffi bien que lyurognerie#on in co. nefonibus € ebrietatibus: Car quäd parquelquebefoin : ‘u bonne raifoh les Ecclefiaftiques auroient a aflifter aux