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sans m’avoir fait jurer de ne pas attenter à mes jours.

» Je lui dis que la pensée ne m’en était pas venue.

» Il exigea encore que je lui accordasse la permission de monter à l’ermitage tous les jours. J’aurais voulu le renvoyer chez ma tante, mais je craignis de briser son cœur ; je le congédiai et lui demandai de m’apporter le lendemain quelques aliments.

» J’avais passé plusieurs semaines dans l’ermitage, ne voyant que ce pauvre homme, qui renouvelait chaque jour ses prières pour me ramener à la ville. Ma santé se rétablissait, quoique lentement, et je m’efforçais de croire à un avenir.

» Un jour, je reçus la visite du curé,