Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/224

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

deviner son penchant pour vous ; aujourd’hui c’est sa mère qui l’avoue à genoux ; ayez pitié de nous !!! Vous ne soupçonnez pas la sensibilité de ma malheureuse fille, la mienne ?

» — Vous me faites mourir.

» — Promettez-moi donc de ne pas partir sans me revoir, et je vous quitte à l’instant. »

« Tous les ressorts de mon âme étaient brisés, mes résolutions étaient ébranlées, je me sentais anéanti : je promis, en fondant en larmes, de retourner le soir chez Mme de M** et de lui garder encore un jour le secret qu’elle exigeait. Elle sortit et me laissa plongé dans une stupeur que je n’es-