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» — Je le dois, répondis-je en sanglotant.

» — Vous le devez ! Songez-vous que vous perdez ma fille, que vous me perdez moi-même ? Que va-t-on penser d’elle ?… De quoi l’accusez-vous ? Que vous a-t-elle fait ?

» — Je suis seul coupable.

» — De quel front voulez-vous que j’aborde M. de M** ? n’aura-t-il pas le droit de me reprocher l’injure que vous lui faites ? Vous savez d’ailleurs que ce mariage était ma dernière espérance ; il l’a déjà ramené près de moi, et le bonheur seul de ma fille pouvait l’y retenir. Je voulais vous devoir ma consolation ; faut-il que vous combliez mon malheur ?