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rait sur la nature des rapports, qu’il devait avoir avec moi.

» Je me sentis pâlir en écoutant ces mots : j’y reconnus l’arrêt du destin.

» Tout semblait conjuré contre moi : Mme de M** exprimait si naturellement son mépris pour la fortune ; elle répétait si souvent et avec tant d’autorité, qu’un peu plus, ou un peu moins d’argent, ne changerait rien à un bonheur fondé sur les affections, et qu’après tout, sa fille était assez riche pour deux, que je ne comptais plus sur les affaires d’intérêt pour retrouver ma liberté. Mais l’idée de me lier irrévocablement à une personne, quand mon cœur était à une autre, et que cette autre était sa mère, cette idée toujours présente à mon es-