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lui l’esprit d’un siècle essentiellement sociable, et dont il ne nous reste que des débris.

» Mais ce qui m’a toujours paru une énigme inexplicable, c’est le sentiment qu’il avait inspiré sans le vouloir à une personne qui lui était si supérieure par l’esprit et par le caractère. L’amour est comme les autres souverains, il se plaît à créer, il veut animer le marbre, et peut-être la fable de Pygmalion n’est-elle que l’emblème le plus universel et le plus juste des caprices de cette passion.

» Quand j’eus été présenté à M. de M**, par sa femme, il me dit que ce n’était pas à lui à décider de mon sort, et que désormais, sa fille prononce-