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heurs avaient leur source dans mon caractère. Ma position actuelle était peut-être sans remède ; mais avec plus de raison, de force, et à la fois plus de circonspection, je ne me serais pas avancé, au point de ne pouvoir plus prendre aucun parti, sans commettre une faute irréparable.

» Ma santé se dérangeait, et l’inquiétude que l’altération de mes traits causait à Mme de M**, devenait pour moi un poison mortel : son intérêt était si tendre, que mon cœur croyait y reconnaître tout ce qu’il sentait pour elle.

» Quelquefois il me semblait qu’elle m’avait deviné ; je l’entendais réprimer tout ce que j’éprouvais, et je la voyais jouir de tout l’amour qu’elle m’inspirait,