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» — Mais songez à…

» — Je songe à vous guérir de vos folies. Vous ne me priverez pas du seul bonheur qui me reste : de celui de ma fille ! Laissez-moi renaître en elle, laissez-moi retrouver par elle les beaux jours que j’ai perdus dans les larmes. »

« Il y avait dans l’attitude et dans le son de voix de Mme de M** un mélange de tendresse et d’autorité qui parut irrésistible. J’allais lui dire tout ce que mon cœur me dictait ; mon secret allait m’échapper, mais elle se leva et me ferma la bouche par ces mots :

« À quoi bon prolonger un pareil entretien ? Vous aimez ma fille ; je vous connais assez l’un et l’autre pour