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M** ! elle était franche, quoique polie. Il se disait flatté de ma demande, mais il ne pouvait s’engager par une promesse positive, avant de me connaître personnellement. Il voulait d’ailleurs interroger lui-même sa fille. Il exprimait quelques regrets de ce que ma fortune n’était pas assez considérable pour nous assurer dans le monde l’état qu’il aurait voulu lui donner, et il attendait ma réponse, pour mettre ses gens d’affaires en rapport avec les miens.

» Au reste, il ne faisait cette demande que pour ne pas manquer à une formalité ; car le comte de T** avait déjà prévenu son désir, en lui apportant, de la part de ma tante, un état exact de mes biens.