Page:Custine - Aloys, ou le religieux du mont saint bernard, Vézard, 1829.djvu/147

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’y réfléchir. Je me voyais irrévocablement engagé dans l’opinion du public, et j’ignorais encore si mon cœur approuvait ce lien que je ne pouvais déjà plus rompre. Il me semblait que la présence de Mme de M** m’était bien plus nécessaire que celle de sa fille. Une inquiétude inexprimable s’empara de mon cœur, je jetai un coup-d’œil en arrière, et je me rappelai que pendant ces jours de bonheur qui venaient de s’écouler si rapidement, j’avais éprouvé certaines agitations secrètes dont je ne m’étais pas encore rendu compte. Je sentais que mon mariage avec Mlle de M** ne guérirait pas la cause d’un trouble si extraordinaire : c’était, s’il faut l’avouer, une sorte d’envie inspirée par l’attachement passionné de Mme de