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jour ; en un mot, ils se ressemblaient par leurs vertus, et différaient par leurs goûts.

» Mme de M** ne me cacha pas la plus chère de ses espérances : elle pensait que mon mariage avec sa fille serait pour elle-même une occasion de se rapprocher de son mari, et alors elle se promettait de ne plus le quitter. Elle se reprochait de lui avoir trop laissé voir l’exaltation de ses sentiments, et se croyait la force de lui témoigner moins de passion, pour en obtenir plus d’affection. Ainsi elle attendait de moi la fin d’une séparation qu’elle avait voulue, et qui, cependant, faisait le tourment de sa vie.

» J’étais touché de la confiance de