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au vôtre, il n’hésitera plus. Nous ne devons songer qu’à gagner du temps : si les cœurs s’entendent, le reste s’arrangera de soi-même ! Qu’importe un peu plus, un peu moins d’éclat ? Le bonheur est dans les affections. J’y ai renoncé pour moi ; mais je veux à tout prix l’obtenir pour ma fille. Nous partons dans peu de jours ; venez passer l’été avec nous ; à notre retour, bien des difficultés seront aplanies : un sentiment vrai et profond est ce qu’il y a de plus habile ; l’existence ne s’arrange facilement que par le cœur ! »

» Tant de sincérité répondait à toutes mes arrière-pensées ; elle aurait désarmé un amour-propre encore plus ombrageux que le mien. Plein de reconnaissance,