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— Ne le vois-tu pas ? s’écria George avec un peu d’impatience. Je finis mon livre. Ce vieillard est mort… Et puis après ? Il a eu tout le temps de changer son testament… Que veut Sherry ?

— Il n’a pas changé son testament et M.  Trimm veut te le lire. George, tu n’as pas l’air de comprendre que tu es riche, très, très riche, répéta Jonah Wood en appuyant énergiquement.

S’il te le lisait à toi, ce testament, cela ferait le même effet, » dit George en ramassant la plume tombée, en examinant la pointe, et la trempant dans l’encre.

Il n’était pas bien certain que son indifférence ne fût pas en partie affectée, par suite de son extrême impatience de terminer son livre. Mais pour Jonah Wood elle avait toute l’apparence de la sincérité.

« Je suis très surpris, George, dit le vieillard d’un air grave. Es-tu dans ton bon sens ? Tu n’es pas malade ? J’ai peur que cette bonne nouvelle ne t’ait bouleversé. »

George se leva avec une exprès Jon de regret, après avoir parcouru les derrières lignes qu’il avait écrites.

« S’il n’y a pas moyen de faire autrement, je descends. Pourquoi ce vieil animal ne t’a-t il pas laissé son argent plutôt qu’à moi ? Tu ne t’imagines pas que je vais le garder, je pense. La plus grande partie t’appartient dans tous les cas.

— J’ai compris, répondit Jonah Wood en le poussant doucement vers la porte, que la fortune est assez considérable pour couvrir quatre ou cinq fois ce que j’ai perdu, sinon plus.

— Elle est vraiment si considérable que cela ? demanda George un peu surpris.

— Oui, mon cher enfant, » répondit son père avec