pas. La seule personne qui pût se charger de s’acquitter de son message était Grâce.
Elle alla trouver sa sœur et l’aborda d’une manière exceptionnellement affectueuse ; Grâce devinant qu’il se passait quelque chose, la reçut souriante et cordiale.
« Ma chérie, commença Constance avec un peu d’hésitation, j’ai à te faire une confidence. Écoute-moi… Tu as toujours eu peur que je n’épouse M. Wood, n’est-ce pas ?
— Pas dernièrement, répondit Grâce avec un sourire aimable.
— Eh bien… après avoir réfléchi très sérieusement je me suis décidée à lui donner une réponse négative aujourd’hui. Jusqu’à ce jour, je l’ai peut-être encouragé… Oh ! que j’en suis désolée ! Je voudrais pouvoir défaire tout cela,… tu avais bien raison !
— Il n’est pas trop tard, » observa Grâce.
Puis, voyant des larmes dans les yeux de sa sœur, elle l’attira près d’elle et lui prit affectueusement les mains.
« Ne sois pas si malheureuse, » Conny, dit-elle d’une voix remplie d’une profonde sympathie.
— Oh ! le coup sera si dur pour lui.
— Si tu veux, ma chérie, je pourrais l’y préparer…
— Oh ! Grâce, quelle chérie tu fais ! cria Constance en jetant ses bras autour du cou de sa sœur et l’embrassant. Je n’osais te demander ce service et je n’aurais jamais pu lui dire cela moi-même ! Mais tu le feras bien doucement, n’est-ce pas ? Tu sais comme il a été bon et patient. »
Il y avait un étrange sourire sur le visage de Grâce quand elle répondit, mais Constance n’é-