Page:Créquy - Souvenirs, tome 7.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
65
DE LA MARQUISE DE CRÉQUY.
Poyat de Lherbey (bailly d’Issoudun).
Poyardet de Maison-Neuve (docteur ès-lois).
Simont (cultivateur au pays de Caux).
De la Terrade (juge-mage du comté d’Armagnac).
Texier (marchand).
Valentin Beruard (bourgeois de Bordeaux).
Vaillant (garde-des-sceaux de la Comté d’Artois).
Viard (L. de Pol. à Pont-à-Mousson)[1].


Voici présentement la liste des Députés qui prétendaient obliger le Roi, leur maître, à nous donner une constitution pareille à celle des Anglais, (sans avoir observé que les deux élémens qui constituent l’Angleterre sont l’hérésie et l’usurpation.) Ils n’entendaient en aucune façon militer pour le parti d’Orléans, et voici quels étaient ces judicieux publicistes : Le Garde-des-Sceaux, le Comte Stanislas de Clermont-Tonnerre et le Comte de Virieu (qui s’en est bien repenti), les Comtes de Lally-Tollendal, de Toulougeon, de Sérent, de Linières et d’Angosse ; le Prince de Poix, le Marquis d’Estourmel et celui de bonnay ; Messieurs Mounier, Malouet, Cremière, et finalement les Sieurs Dabadie, Redon, Boussinard, Durget, Dufraisse, Le Brun, Deschamps et Nourrissart. Apparemment qu’ils espé-

  1. Voyez au pièces justificatives la déclaration fraternelle des Membres de la Noblesse, en faveur des députés du tiers-état qui sont restés fidèles à leur serment, et pour qui les signataires se réservent de solliciter des lettres d’anoblissement lorsque l’autorité royal aura été établie.
    (Note de l’Éditeur.)