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» Je ne vous parle ni des discours de Prévost Paradol ni de celui de M. Guizot. Ce sont les événements der niers. Mais toute ma sympathie était pour un homme charmant, dont j’apprécie bien mieux la probité que le talent de ces orateurs et journalistes politiques. Je veux dire Camille Doucet, qui prononça son discours huit jours auparavant. Est-ce amitié pour lui ? Il m’intéressait davantage que tous ces apologistes d’un passé en raines. La séance Doucet-Sandeau fut vraiment toute littéraire. Dans l’autre, on a beau marcher sur de hauts sommets, ce sont des sommets qui s’affaissent au moindre souffle populaire.

» J’achève un choix d’œuvres choisies de Piron (horreur 1), commandé par la librairie Garnier.

» Yous-arriverez à temps pour recevoir un exemplaire frais.

» À vous de tout cœur.

» Jules Troubat. »

P. S. — Tous ces éditeurs dont vous me parlez sont bien difficiles à lier ou à engager. Il faut les voir par vous-même. — J’ai un ami en province qui a publié un roman dans la Revue contemporaine : j’ai présenté ce

prendre quelle « rareté », voulait leur rapporter Baudelaire : quinze jours à peine, après l’avoir annoncée à ses amis, le poète était terrassé par son terrible mal. — V. de M. Troubat, outre le Discours prononcé à l’inauguration du monument de Baudelaire, — nous y avons renvoyé au cours de V Elude biographique, — deux Torts intéressants ouvrages : Une amitié à la Darlhez (Lucien Duc, éd. 1900), et Les salons de Champfleury (Alp. Lemerre, 1894), pour une clef des Aventures de M Uc Mariette.