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» Dans tous les cas, ce n’est pas mauvais.

» Ne négligez pas Dentu, au contraire. Si vous pouvez traiter avec lui, c’est excellent. — Et gardez cet ami inconnu du passage Choiseul pour quand vous viendrez vous-même. J’ai cru faire vos affaires, et je vois que je n’ai échangé que des paroles de pure appréciation littéraire.

» Pardonnez-moi d’avoir allumé un feu de paille. À otre présence peut-être servira à lui donner plus de consistance.

» Croyez que, si l’occasion se présente une autre fois, mais sérieuse, je ne la laisserai pas échapper et

» Croyez-moi bien sincèrement à vous.

a Voici du reste le prospectus qu’il m’a donné du Parnasse contemporain. Mais c’est Mondes et M. de Ricard qui en font les frais. Il m’a avoué n’avoir pas de confiance en cette publication ainsi comprise à grands frais. »

2.

(le 10 mars 1866.

u Cher poète et ami,

M. de Marancour 1) demeure rue de Douai, 27 ou 29. C’est l’éditeur Faure (boulevard Saint-Martin, 23) qui me l’a dit. — Oui, nous dînerons avec le maître à votre arrivée ; je le lui ai demandé et il m’a répondu que oui. — Ce que vous me dites-là de vos sentiments à

(1) Auteur des Confessions d’un commis-voyageur, des Echos du Vatican, etc.