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l’action transportée de New-York à Paris, il en résultait des bizarreries typographiques inacceptables, etc. ,etc… je vous fais grâce du reste…

» Il n’y avait pas à marchander ni à raisonner avec ce personnage. Je me suis donc purement et simplement retiré. Le soir, je dînais chez Magnoncourt qui doit parler aujourd’hui à M. Guéroult, et battre en brèche le Malespine… Si, ce qui pourrait bien arriver, Guéroult se ravise, je vous en informerai de suite ; d’ici à peu de jours je serai fixé sur ce point.

» En attendant, les feuilles imprimées de votre nouvelle sont chez Michel Lévy, entre les mains de W. Noël Parfait qui les tient à ma disposition ou à celle de tel mandataire qu’il vous conviendra de désigner. Si donc vous vous décidez à traiter, soit avec Villemessant, soit avec La Madelène, vous pourrez leur indiquer l’endroit où sont vos feuillets, et la personne qui les remettra, soit à l’une, soit à l’autre, sur production d’une autorisation de vous.

» Il m’est bien difficile de vous renseigner sur la situation financière de la Revue de Paris. Dans le cas où vous voudriez savoir si le paiement de ces articles vous est assuré comptant, ou dans un court délai, je crois que vous feriez bien de le demander tout bonnement à La Madelène [1]. C’est une question qu’il est très naturel de poser, et à laquelle il peut répondre mieux que personne.

» Je n’ai pas vu Manet depuis le jour de l’an ; le jeudi d’avant, nous avions dîné chez sa mère avec Fiou

  1. V. plus loin les lettres de La Madelène.