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tcmplant ses traits,, il me semble qu’on peut y voir briller le principiam individuationis de son étrange nature ? Je l’ai vainement cherché, ce portrait, sans avoir pu recueillir vestige qu’il existe seulement, et je viens vous prier, Monsieur, de bien vouloir encore m’aider de votre direction dans cette recherebe.

» Je saisis l’occasion que me procurent ces lignes pour me recommander à votre souvenir bienveillant dans le cas où vous feriez paraître de nouvelles notes sur cet auteur, dont la beauté sinistre ne peut revivre que sous votre inspiration.

» Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma plus haute estime avec mes respectueuses salutations. »

3,

Paris, le 16 juillet 1860.

« Monsieur,

» C’est avec effusion que je viens vous remercier pour le plaisir que m’a causé votre lettre (1). Je suis heureux d’apprendre qu’un recueil de morceaux inédits paraîtra bientôt, et cela par vos soins, ce qui à mes yeux en assure la perfection.

» Quant aux trois œuvres que vous mentionnez, il est vrai que vous m’aviez prévenu qu’elles étaient inexactes, aussi les ai-je lues comme telles, ce qui me fait désirer de les connaître dans leur correcte beauté.

» Je vous remercie pour les deux portraits que vous

(1) V. le Charles Baudelaire, Lettres, i3 juillet 1860.