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cîc la Paix, et repartir demain matin pour la Belgique el la Hollande. Nous pourrons nous rencontrer une minute à Bruxelles, le jeudi 6 avril, si tu viens le soir à ma conférence du Cercle artistique.

» Merci pour ton dernier volume ; j’ai les deux premiers d’Edgard Poe, je les ai célébrés dans <X Indépendance, comme les Fleurs du mal, mais je n’ai jamais reçu ni Arthur Gordon Pym, ni Eurêka. « Tout à toi.

» Emile Deschanel.»

Paris, 29 mai 65.

LETTRES DE MAXIME DU CAMP (i)

[i85a ?] a Monsieur,

» J’ai reçu effectivement les 18 pages de copie que vous aviez adressées à Théophile Gautier et je les ai envoyées à l’imprimerie où elles ne seront mises en main qu’après les trois articles qui précèdent le vôtre.

» Je ne sais encore si une coupure sera nécessaire, mais d’après la composition du numéro, il me semble très difficile que vous puissiez passer en une seule fois (2). Au reste, quand nous en serons là, j’aurai l’honneur de vous prévenir en vous priant aussi de mettre une grande célérité dans la correction des épreuves, car notre mois est un peu court et il importe de toujours arriver à temps.

(1) Communiquées par M. Albert Ancelle.

(2) Il s’agit sans doute d’Edgar Allan Poe, sa vie et ses ouvrages, article qui parut en deux fois dans la Revue de Paris (mars et avril i852).