Page:Crépet - Charles Baudelaire 1906.djvu/351

Cette page n’a pas encore été corrigée

du paquet, vous savez la loi !) quelques mots de cette main que je voudrais presser dans la mienne. \ous me renseignerez sur les choses littéraires actuelles, et, si vous avez lu mon article sur Madame Bovary, vous m’en direz votre opinion.

» Je crois que, vers le sept d’8 bre , je serai à Paris. Le premier travail que j’y donnerai sera sur les poésies de votre ami Banville, que je mettrai avec votre ami Lecomte Delisle [sic) ; mais je ne veux faire ceci qu’à Paris. J’ai lu Banville, et, quoiqu’il y ait des beautés dans son livre, c’est an Rhéteur dans la poésie, plutôt qu’un vrai poète.

» Vous êtes un peu plus poète que tout cela, vous, cher chenapan !

» Votre ami, Nonobstant…

» Silvestre est-il à Paris ?

» Je signe l’adresse de ma lettre, pour vous ôter une seconde d’anxiété :

)>… miser is suceur r ère disco ! »

9Saint— Jean-de-Luz, i er octobre 1857.

Mon cher ami.

» Dans la lettre que je vous ai écrite d’ici et que vous avez dû recevoir lundi matin, je vous priais de m’envoyer un livre, à votre choix, qui fût digne d’examen ; et, aujourd’hui, je vous le rappelle encore ; mais ce n’est pas pour cela seulement que je vous écris.