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VIT


LETTRE DE Cil. ASSELENEAU À POULET-MALASSIS


[6 ou 7 septembre 1867].

« Mon cher ami, j’avais voulu vous écrire dès le lendemain des obsèques. Mais j’étais tellement fatigué, étourdi par les courses, les conversations, et aussi, vous le pensez bien, par l’émotion, que j’ai ajourné jusqu’aujourd’hui.

— » ftous aurions voulu, Banville et moi, un patronage illustre et nous avions pensé à Sainte-Beuve. Mais il est lui-même si gravement malade qu’il a fallu y renoncer. Quant à Gautier, il n’y a guère à compter sur lui, dans les cas funèbres. C’était d’ailleurs son jour de feuilleton. La tâche a donc incombé au pauvre Banville, qui, quoique malade et très ému, a fait un discours superbe qui a paru in extenso dans Y Étendard du mercredi [\ septembre, suivi de quelques mots que j’ai ajoutés au nom des amis, Théodore ayant parlé particulièrement du poète. Le numéro précédent du même journal (3 septembre) contenait un entrefilet de Vitu, très convenable et très complet. C’est à peu près tout ce qu’il y a eu de bien dans la presse, en y joi