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» Si Charles s’était laissé guider par son beau-père, sa carrière eût été bien différente (1). Il n’aurait pas laissé un nom dans la littérature, il est vrai, mais nous aurions été tous trois plus heureux.

» Vous êtes bien gentil d’avoir remarqué que j’ai été longtemps sans vous écrire. C’est parce que je craignais de vous importuner, sachant que ceux qui vous écrivent vous importunent, par la raison qu’il faut leur répondre. Ma santé n’est pas mauvaise, à l’exception des pauvres jambes. Mes tristesses sont toujours les mêmes, comme vous pensez. Mais je me roidis contre le découragement. Remerciez M m0 Meurice de son souvenir. Ce doit être une aimable femme. M. Malassis, dans sa dernière lettre, se plaignait de sa santé. Adieu, ami.

)) C. V ve àupick. »


Ce 24 mars [1868] (2).

« Mon cher fils, quelqu’un (M. Ancelle sans doute) a eu l’attention de m’envoyer le deuxième numéro de Théophile Gautier. Cette belle notice, si savamment

(1) Pour être transcripteurs fidèles jusqu’au scrupule, mentionnons ce commencement de phrase inachevée qui se lit sous une rature : Ceux que nous avons emmenés comme attachés d’ambassade…

(2 Le millésime est donné par celui des articles de Th. Gautier dont M me Aupick entretient ici Asselineau, et qui parurent dans Y Univers illustré (numéros des 7, i/j, 21, 28 mars, [\, 11, 18 avril 18G8).