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fin depuis déjà longtemps que j’entendais encore vibrer à mon oreille la parole métallique et souveraine de Pierre-Charles, f S’il s’est, hélas ! à jamais tu, moi, je l’entends et l’entendrai toujours, ce subtil grammairien, cet impeccable polisseur de phrases, ce guide insigne, ce suprême rhéteur dont je m’honore d’être l’élève et qui fut mon ami ! »

Léon Gladel (i)

(i) Cet article par endroits, dans son début surtout, n’a peut-être pas été sans étonner le lecteur, qui y a appris que Baudelaire signait Pierre-Charles, qu’il était l’auteur des Roses noires et des Ciels factices, qu’il avait séjourné à la Haye, etc. Il est à peine besoin de remarquer que Cladel ici, sans doute pour se ménager plus de liberté envers son modèle, peut-être pour piquer la curiosité du lecteur, procède par allusions. On doit donc traduire « Roses noires » par Fleurs du mal, « Ciels factices » par Paradis artificiels, « La Haye » par Bruxelles, etc.

Quant à la citation du bas de la p. 236, elle est empruntée, autant que nous nous souvenions du moins, non à un poème en prose, mais à la préface des Histoires Extraordinaires. Encore le texte n’en est-il pas tout à fait exact.