Ce n’est pas affreux ! c’est stupide !…
Monsieur Baptiste !
Mais, mon pauvre ami, pouvions-nous supposer que sous ces habits…
Laissez-moi, j’avais toujours été contre ce mariage-là !
Silence, monsieur Baptiste ! (Se plaçant entre Catarina et Amoroso.) Chère femme, et vous, cher Amoroso, gardien de mon honneur.
Oui, oui, oui !
La vie allait s’ouvrir douce et facile entre ma femme et mon ami.
Oui, oui, oui ! (Haut.) Et tout à l’heure peut-être grâce à… (Avec violence, désignant Catarina.) Pintade, va !
Le Conseil ! (Le Conseil prend place.)
J’ai entendu lire bien des arrêts de mort, mais jamais avec une pareille émotion.
Silence !
Quand on a tourné le dernier feuillet de son existence y a-t-il un second volume ?… Cruelle incertitude ! Le doute, toujours le doute !
L’arrêt ! l’arrêt !
C’est juste ! de quoi parlait-on ? (Il trouve sous sa main la lettre de Paolo Broggino.) Qu’est-ce que c’est que cela ? ah ! cette lettre que je devrais peut-être lire…