Page:Crémieux et Halévy - Le Pont des Soupirs.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.
CATARINA ET AMOROSO, à part.
––––––Et nous aussi, nous y serons !
MALATROMBA, parlé.

Avant de mener ces messieurs devant le Conseil, un dernier devoir à remplir : pleurons le doge. Voulez-vous ?

CHŒUR.
––––––––––Pleurons le doge !
––––––––––Pleurons son sort !
––––––––––Que son éloge
––––––––––Soit dans sa mort !
––––––––––Si dans sa vie
––––––––––Il n’a point eu
––––––––––Ni d’énergie,
––––––––––Ni de vertu,
––––––––––Pleurons le doge !
––––––––––Pleurons son sort !
––––––––––Que son éloge
––––––––––Soit dans sa mort !
MALATROMBA.
––––––––Au Conseil ! marchons !
CORNARINO ET BAPTISTE.
––––––––Au Conseil ! partons !
CHŒUR.
––––––Ont-ils dit vrai ces deux bravi ?
––––––Est-il bien mort Cornarini ?
––––––––––––Partons !
––––––––––––Marchons !
(Catarina est dans les bras d’Amoroso. Ses femmes l’entourent. Malatromba se dirige vers la porte. Des gardes s’emparent de Cornarino et de Baptiste.)


FIN DU PREMIER ACTE