Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/667

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la ceinture. Pour dire qu’une chose était manifeste, on disait qu’elle était au dessus de la ceinture). « Le sage s’applique à se perfectionner lui-même, et bientôt la paix règne dans tout l’empire. Le défaut ordinaire des hommes, c’est de négliger leurs propres champs, et de nettoyer les champs d’autrui, d’exiger beaucoup des autres, et de ne s’imposer à eux mêmes qu’un léger fardeau. »

33. Meng tzeu dit : « Iao et Chouenn ont reçu de la nature la sagesse la plus parfaite. Tch’eng T’ang et Ou wang l’ont acquise en cultivant leurs qualités naturelles. La bienséance dans les mouvements, dans la tenue et la démarche est l’indice de la plus haute perfection. (Celui qui est naturellement sage), pleure les morts avec un regret sincère ; mais ce n’est pas pour s’attirer l’estime des vivants. Il suit la voie de la vertu avec constance ; mais ce n’est pas en vue d’obtenir une charge et des appointements. Dans ses paroles il est sincère ; mais sans se préoccuper de régler sa conduite, (car sa conduite est toujours parfaitement réglée, sans qu’il ait besoin d’y penser ou de faire des efforts). Celui