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sont pour exercer le brigandage, à savoir, pour exiger des droits exorbitants. »

9. Meng tzeu dit : « Si quelqu’un ne suit pas lui-même la voie de la vertu, il ne la fera suivre à personne, pas même à sa femme et à ses enfants. Si quelqu’un donne des ordres mauvais, il ne pourra les faire exécuter par personne, pas même par sa femme et ses enfants. »

10. Meng tzeu dit : « Une mauvaise année ne fera pas périr un homme qui a des provisions en abondance. La corruption du siècle n’ébranlera pas celui dont la vertu est parfaite. »

11. Meng tzeu dit : « Celui qui veut avoir la réputation (d’un homme qui méprise les honneurs et les richesses), pourra céder un royaume muni de mille chariots de guerre. Mais, s’il n’est pas tel qu’il veut paraître, son visage trahira ses véritables sentiments, à l’occasion d’une écuelle de riz ou d’un peu de bouillon. »

12. Meng tzeu dit : « Si le prince n’a pas confiance en ceux qui se distinguent par leur vertu et leur sagesse, l’État n’aura pas d’appui. Si l’urbanité et la justice font défaut, les rangs, les offices seront confondus. Si les principes et les règlements administratifs font défaut, les revenus