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rant au milieu des arbres et des rochers, allant et venant au milieu des cerfs et des sangliers, il ne paraissait pas différer beaucoup des sauvages habitants des montagnes. Quand il entendait une bonne parole ou qu’il voyait une bonne action, (il s’empressait d’en faire la règle de sa conduite), semblable au Kiang ou au Fleuve-Jaune, qui, après avoir rompu ses digues, répand partout ses eaux et ne peut être arrêté. »

17. Meng tzeu dit : « Ne faites pas ce que vous savez ne devoir pas faire ; ne désirez pas ce que vous savez ne devoir pas désirer. Cela suffit. »

18. Meng tzeu dit : « Les hommes d’une vertu éclairée et d’une prudence industrieuse se forment d’ordinaire dans les souffrances et les contrariétés. Seuls les ministres délaissés et les enfants de concubines gardent leur cœur avec soin, comme des hommes en péril, et savent se prémunir contre les malheurs dont ils sont menacés. Aussi deviennent-ils très perspicaces. »

19. Meng tzeu dit : « Il est des hommes méprisables qui servent les princes ;