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équivalent à un carré) ayant cent stades de chaque côté ; les pe, un domaine carré (ou équivalent à un carré) ayant soixante dix stades de chaque côté ; les tzeu et les nan, un domaine carré ayant cinquante stades de chaque côté. Il y avait ainsi quatre classes de domaines. Un noble dont le domaine n’avait pas au moins cinquante stades en tous sens, n’avait pas accès auprès de l’empereur. Il se mettait sous la dépendance d’un tchou heou ; et son domaine s’appelait fou ioung, (c’est-à-dire mérites adjoints, parce que son nom, son prénom et le compte rendu de son administration étaient présentés à l’empereur par le tchou heou son suzerain).

« Dans le domaine propre de l’empereur, les ministres d’État avaient chacun un territoire égal à celui d’un heou ; les grands préfets, un territoire égal à celui d’un pe ; les officiers de première classe, un territoire égal à celui d’un tzeu ou d’un nan. Dans une grande principauté, dont le territoire avait cent stades en tous sens, les revenus du prince étaient dix fois plus considérables que ceux des ministres d’État. Ceux-ci recevaient quatre fois plus que les grands préfets ; les grands préfets, deux fois plus que les officiers de première classe ; les officiers de première classe, deux fois plus que les officiers de deuxième classe ; les officiers de deuxième classe, deux fois plus que